Le musée de la bataille des Ardennes

Le musée de la bataille des Ardennes. 

Ce livre retrace l’histoire du musée de la bataille des Ardennes, aujourd’hui disparu.Vous y découvrirez l’origine bien insolite de cette collection de souvenirs militaires.
Vous ferez connaissance avec les propriétaires respectifs au fil des années.
Puis enfin, vous apprendrez ce qu’elle est devenue aujourd’hui ainsi que le détails des restaurations hasardeuses qui l’ont bien malmené.

Nous devrions plutôt dire les différentes batailles des Ardennes car cette région de France a été le théâtre de bien des invasions à travers l’histoire.

En effet, En août 1870, l’armée impériale française enchaîne les défaites face aux armées allemandes coalisées. Tandis que l’armée de Lorraine est enfermée dans Metz, une armée est reconstituée au camp de Châlons pour se porter à son secours. Accompagnée de l’empereur Napoléon III, elle traverse les Ardennes, poursuivie par deux armées allemandes. Le 1er septembre, elle se retrouve acculée dans la cuvette de Sedan, contrainte d’y livrer bataille.
Sa position lui interdit toute possibilité de manoeuvre et elle se retrouve bientôt encerclée, sous le feu de 400 canons. Elle capitule au matin du 2 septembre.

En août 1914, les Ardennes connaissent de nouveau le choc de la guerre. Après l’échec des batailles aux frontières, l’armée française en retraite mène des combats retardateurs pour ralentir l’avancée allemande, notamment dans les régions de Sedan et de Signy-L’Abbaye. 

En mai 1940, les Ardennes sont encore au coeur des combats de la campagne de France. L’armée allemande porte le coup principal de son attaque au centre du front, considéré comme le point faible du dispositif allié, à travers les Ardennes. 

Comment une collection de militaria a t-elle rapporté une fortune à son propriétaire ?

Le livre nous parle aussi de l’évolution de la présentation des collections de souvenirs et de véhicules militaires dans les musées Européens !

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Livre gratuit sur le musée de la bataille des Ardennes

Seriez-vous interessé par les mines allemandes de la Seconde Guerre Mondiale ?

Les mines antipersonnels allemandes WW2

Les mines antichar allemandes WW2

 

« U 455 » Le sous-marin disparu en 1944

www.atelier-tisseron.com

Sous-marin de Type VIIC (image Revell )

Enquête sur l’ histoire du U-Boot 455

A partir du 3 Septembre 1940, commence la construction d’un sous-marin aux chantiers navals Deutsche Werke AG, Kiel Gaaden. Cet U-boot immatriculé 455 sera mis à l’eau le 21 Juin 1941. Le Kapitänleutnant Hans-Henrich Giessler  en recevra le commandement avec 51 hommes d’équipage. Ce submersible débute sa carrière comme bateau école au sein de la 5 ème flottille puis à partir de… Continuer la lecture

La gueule de Goebbels

La gueule de Goebbels, la fameuse radio du peuple allemand

La gueule de Goebbels est le surnom d’un poste de radio ou plutôt à une TSF fabriquée par plusieurs firmes différentes dont Schnaub.

Le DKE 1938, « Deutscher Kleinempfänger » est d’un aspect et d’un fonctionnement assez simple.Sa carcasse est réalisée en bakélite ( premier plastique fait de polymères synthétiques breveté en 1909). De couleur marron tacheté, sa façade ainsi qu’un certain nombre de pièces internes arborent le Reichsalder, l’aigle symbole du Reich

Le spadassin d’Hitler: Joseph Goebbels soutient à de nombreuses reprises que l’éducation d’un peuple se fait par une formation massive qui sera pensée pour des millions de cerveaux simultanément. Pour parvenir à cette fin, il lance dès son arrivée au ministère de la propagande, la construction et la diffusion massive de son fameux poste de TSF  Volksempfänger ( la radio du peuple). Auparavant, il fallait réunir les masses dans les débits de bière ou sous les chapiteaux de cirques ou encore sur des places publiques pour les endoctriner. Grâce à ce récepteur, la voix des dirigeants parvient dans chaque foyer allemand.

La gueule de Goebbels

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Il s’agit bien là  d’une pièce de choix pour un collectionneur de militaria ou de TSF assez difficile à dénicher de nos jours malgré sa production massive à l’époque.

Radio-Paris ment, Radio-Paris ment, Radio-Paris est allemand…

En juillet 1940 les services de propagande allemands en prennent le contrôle de la station Radio-Paris et la dotent de moyens financiers importants. Ses studios se trouvent au 116-118, avenue des Champs-Élysées, son annexe, l’Information permanente, est au 114. Durant l’occupation vont se succéder devant les micros de Radio-Paris des chanteurs populaires comme Tino Rossi ou Maurice Chevalier, et le réputé Grand Orchestre de la station donne de nombreux concerts.

De l’autre côté de la Manche, l’humoriste Pierre Dac, speaker de l’émission Les Français parlent aux Français à Radio-Londres, brocarde la station et popularise le slogan de Jean Oberlé : Radio-Paris ment, Radio-Paris, ment… Radio-Paris est allemand (sur l’air de la Cucaracha). Ecoutez-le ici

Dans cet article de Vincent Hervé, mon père vous explique ce qu’était la radio sous l’occupation allemande

La gueule de Goebbels

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Appelez-moi Maître !

Un pistolet signé de mon ancêtre….

Il semblerait que chacun d’entre nous ait au moins plusieurs ancêtres remontants
à Charlemagne. C’est assez désopilant n’est-ce pas?  Concevoir que notre voisin pourrait être de notre famille (éloignée bien sûr). Alors que penser des gens qui portent le même nom que vous ??

Aujourd’hui, la population humaine dépasse les 6,5 milliards d’individus, alors qu’elle
n’était que de 50 millions d’individus il y a 3 000 ans.D’après l’ étude de chercheurs américains publiée en 2004, toutes les personnes vivantes actuellement ont un ancêtre commun, qui vécut il y a 2 000 à 5 000 ans. De plus, si on remonte quelques milliers d’années plus tôt (probablement entre 5 000 et 15 000 ans avant notre ère), tous les êtres humains qui ont eu une descendance sont nos ancêtres. ( voir le tableau)

Imaginez la surprise de mon cousin  Philippe Tisseron qui avait pris ce magnifique pistolet de cavalerie modèle an IX de la manufacture nationale de Charleville en main,lorsqu’on lui dit que le  » T « sous couronne poinçonné sur la garniture laiton correspondait au nom de Tisseron….

arme de collection à silex

Ce pistolet de cavalerie fut fabriqué sur la demande expresse de Napoléon 1er sous le Consulat afin de remplacer l’ancien pistolet modèle 1777. Les premiers exemplaires d’AN IX ont vu le jour en 1801 et ont été fabriqués jusqu’en 1808 à environ 8 0000 exemplaires dans plusieurs manufactures : Versailles,St Etienne,Maubeuge,Tulle,et notamment celle de Charleville (08).

détail d'un pistolet de cavalerie An IX manufacture de Charleville

Passionné par l’histoire et plus particulièrement par celle de notre famille ardennaise, Philippe, fait aussitôt des recherches sur le Web d’abord sur la manufacture d’armes de Charleville puis sur cette personne nommée Tisseron. Car ce qui est curieux, c’est non seulement d’avoir le même nom de famille mais en plus la même passion pour les armes anciennes .

Ses investigations lui permettent rapidement de se rendre compte de l’importance la manufacture d’armes de Charleville.
En effet,cette fabrique créée en 1667 a réalisé jusqu’à sa fermeture en 1836, 72 modèles de fusils et 24 modèles de pistolets. Très prisées des collectionneurs, ces armes ornent les vitrines des plus grands musées à travers le monde et en particulier aux Etats-Unis.
Réputée par sa qualité de fabrication,la manufacture recevra des visiteurs prestigieux comme le Tsar de toutes les Russies Alexandre le Grand en 1717, s’offrant au passage une croisière sur la Meuse jusqu’à Liège.

En 1775 éclate la guerre d’indépendance des Etats-Unis. Les insurgés ont besoin d’armes. Un corps expéditionnaire avec à sa tête un certain La Fayette, est envoyé par Louis XVI en Amérique.  Equipés du tout nouveau fusil 1777 à silex ,les soldats Français qui seront jusqu’à 34 000 à donner la main aux Américains font merveille; Le fusil, lui, est fabriqué à Charleville.
En 1792, Louis XVI est en prison. La guerre menace,les Autrichiens et les Prussiens sont aux portes de la France. Le 4 Septembre à Charleville, un convoi d’armes sort de la manufacture mais au lieu de prendre la direction de Paris, il se dirige vers la frontière! Aussitôt un attroupement de révolutionnaires bloque le chargement de 1 500 fusils. L’inspecteur Lieutenant-colonel Juchereau, aristocrate fidèle au Roi est emmené à la mairie, il en sort la tête au bout de la baïonnette d’un fusil et son corps est jeté à la Meuse.

Napoléon 1er fournira ses armées en armes de la manufacture qui en produira jusqu’à 50000 en 1812 grâce à ses quatre sites et a ses sous-traitants locaux comme ceux de Warcq, commune voisine.
En 1836, sous la restauration,la situation de cette manufacture, jugée trop proche des frontières entraînera sa fermeture. La manufacture d’armes de St Etienne, seule rivale de l’Ardennaise va en profiter.
Les quatre sites de production sont vendus à un maître de Forges Ardennais, un certain Nicolas Gendarme.

Philippe fait une autre découverte intéressante : un document démontrant que le dénommé TISSERON,né le 18 février 1787 à Longuyon en Meurthe et moselle  a
bien été Maître-ouvrier, contrôleur après une de trentaine d’années de service à la manufacture d’armes de Charleville .

Cet homme avait donc bien apposé son poinçon sur cette armes.
Il s’agit très probablement d’un ancêtre de ma famille à moins qu’il ne s’agisse de la votre???

 

François-Auguste Tisseron contrôleur à la manufacture d'armes de Charleville

Vous pouvez visualiser le bulletin complet des lois (Louis-Philippe 1835)  >>   ICI

Bombardier Horten Ho 229

Bombardier Horten Ho 2-29 allemandsL’avion furtif de la Luftwaffe

En 1943,les bombardiers qui arrosaient copieusement le Royaume unis étaient des proies faciles pour la chasse Britannique.
Un appel d’offre fut déposé par Hermann Göring pour la réalisation d’un bombardier capable de transporter une tonne de bombes dans un rayon d’action de 1000 km avec une vitesse proche de Mach 1

Les frères Horten relevèrent le défit et proposèrent un projet qu’ils avaient élaboré et gardé secret.Cette étude sera finalement validée avec quelques adaptations, par exemple l’ajout de deux canons doubles de 30 mm.

Ce projet présentait un avion extrêmement futuriste dont une des particularités majeures était qu’il était presque indétectable par sa forme et les matériaux employés pour sa fabrication en général et de son nez en particulier .

Bien entendu les Américains avaient mis main basse sur  ce prototype à la fin de la guerre afin de contribuer à la conception de leur propre bombardier furtif .
Pourtant,il faudra attendre 56 ans  pour voir des bombardiers furtifs d’aspect similaire Américains de type B2 Spirit au combat lors de la guerre au Kosovo.

ho-1 source wikipedia

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Le mamelouk  » Ali « 

De son vrai nom : St Denis Louis Etienne né à Versailles le 22 Septembre 1788
Il entre au service de l’Empereur Napoléon 1er en 1806 en qualité de piqueur à la
maison Impériale puis maître de manège des équipages.

mamelouk de Napoléon 1er Etienne St-Denis

portrait du dernier mamelouk de Napoléon
(école Française première moitié du XIXe siècle)

En Septembre 1811, Il devient second mamelouk de l’Empereur et porta le nom d’Ali.
Fidèle et dévoué valet de chambre,il ne quittera plus l’Empereur l’accompagnant même dans son exil sur l’île d’Elbe et à Sainte Hélène.
Copiste et bibliothécaire des lettres dictées de l’Empereur. Une partie du
« Mémoria de Ste. Hélènel » de Las Cases sont de sa main.

En 1827, il se retire à Sens dans l’Yonne ou il devient membre du conseil municipal
Entretenant encore des relations fraternelles avec des anciens de la grande armée,
il participa en 1840 au rapatriement des restes de l’Empereur de Sainte Hélène.
Ali laissera un ouvrage qui restera une souce unique et irremplaçable sur la vie de
Napoléon 1er :  « souvenirs du mameluck Ali sur l’Empereur Napoléon » (1826)
Disponible à la fin de cet article

Il rencontrera secrètement le futur Napoléon III , celui-ci le fera Chevalier de la légion
d’honneur en 1854.

Etienne Saint-Denis dit « Ali » finira sa vie le 3 mai 1856 à Sens ou il sera inhumé.Sa tombe est toujours visible de nos jours au cimetière municipal.

tombe dEtienne St-Denis' dernier mamelouk de Napoléon 1er

tombe d’ Etienne St-Denis dernier mamelouk de Napoléon 1er